Le mois de mai avec ses 4 jours fériés rassemble à lui seul plus d’un quart des jours fériés en France, puisqu’il y en a 11 au total (1er janvier, lundi de Pâques, 1er mai, 8 mai, jeudi de l'Ascension, lundi de Pentecôte, 14 juillet, 15 août, Toussaint, 11 novembre et 25 décembre). Pourtant, le seul jour obligatoirement chômé est le 1
er mai et l’employeur est obligé de le payer, tandis que pour les autres jours, cela dépendra de la convention collective et des obligations, puisque certains secteurs d’activité, comme l’hôtellerie ou l’hôpital ne peuvent cesser de fonctionner.
Si la société est fermée, le salarié est rémunéré comme un jour normal, voir doublement. Mais les compensations de salaires et les repos compensateurs accordés dépendent de la convention collective de l’entreprise. Les règles d’indemnisation s’appliquent à tous les salariés en CDD, mais pas aux intermédiaires, intermittents ou travailleurs à domicile. Quant aux ponts, il n’existe aucune loi, le jour de congé peut ou non être accordé par l’employeur.
Avant de partir en weekend allongé, il est important de bien connaître ses droits afin d’adapter son budget. Lorsqu’une surcharge de frais est accumulée, un
rachat de crédits permet d’alléger le montant mensuel des remboursements. Un nouveau
crédit à taux bas est mis en place, qui s’étale dans la durée donc plus coûteux.