Une étude publiée tout récemment par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (l’ACPR) sur le financement du logement en 2013, établit que le taux d’endettement moyen des emprunts pour l’habitat est tombé à 30%, ce qui ne représente que 0,8 points de moins qu’en 2012, mais tout de même la plus forte baisse depuis 2001.
Avec un taux d’effort (ratio des charges de remboursement / revenu)moyen de 31%, les primo-accédants affichent une volonté d’amoindrir leur endettement pour l’achat de leur logement. Une tendance qui se confirme également chez les emprunteurs dont le taux d’effort dépassait les 35%, et qui est passé entre 2008 et 2013 à 23,1%, dont -2 points sur la seule dernière année. Cette catégorie d’emprunteurs représente plutôt les cadres, artisans, professions libérales, chefs d’entreprises, qui réalisent des investissements en patrimoine.
Le succès des prêts à taux débiteur démontre aussi la prudence des emprunteurs, puisque sa part de production atteint les 92,8% fin 2013, grâce également aux taux historiquement bas. Le montant moyen du crédit immobilier l’année dernière a cependant augmenté, tandis que sa durée a diminué avec une moyenne de 19,1 ans.
Quant au
rachat de crédits, il permet de
regrouper toutes ses dettes en un seul prêt à taux avantageux. Cette opération a pour but de diminuer la mensualité de remboursement, tandis que la durée du nouveau crédit souscrit s’allonge, ce qui le rend plus coûteux.